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Maçonnerie à Ouagadougou : un métier vital pour de nombreux jeunes

 

À Ouagadougou, la maçonnerie est bien plus qu’un métier : c’est un moyen essentiel pour de nombreux jeunes et adultes de subvenir à leurs besoins. Derrière les murs qui s’élèvent se cachent des hommes aux parcours variés, unis par la même détermination : vivre dignement de leur travail. Entre chantiers irréguliers, poussière et fatigue, ils affrontent chaque jour les difficultés pour bâtir leur autonomie.

 

Originaire de Tenkodogo, Boubacar Zougrana pratique la maçonnerie depuis 2018. Sans formation initiale, il a appris sur le tas et a réussi à bâtir sa vie grâce à ce métier. « J’arrive à subvenir à mes besoins avec ce travail. J’ai un gentil patron. Si je finis le travail, il me paie à ma descente », confie-t-il.

Grâce à sa persévérance, il a pu acheter une parcelle et construire une maison de 22 tôles, carrelée, plafonnée et ventilée. Cependant, il déplore le manque de régularité des chantiers. « Souvent, on peut faire 4 ou 5 mois sans chantier. Pendant ce temps, je fais d’autres activités pour m’en sortir », explique-t-il. Pour lui, la clé du succès réside dans la détermination. Ainsi, il invite les jeunes à s’investir dans leur travail, car il n’y a pas de « sous-métier ». « Si tu dis que ce travail n’est pas bon et que tu n’as rien d’autre à faire, comment vas-tu t’en sortir ? », s’interroge-t-il.

Âgé de 22 ans, Congo Abdoul Majid est étudiant et pratique la maçonnerie depuis deux ans. Polyvalent, il fait aussi du carrelage et de l’électricité. Pour lui, ce travail représente bien plus qu’un simple revenu d’appoint : « Grâce à la maçonnerie, j’ai pu construire ma propre maison, payer ma scolarité, m’habiller et aider ma famille », affirme-t-il.

 

Contrairement à d’autres jeunes qui hésitent à se lancer dans ce type de métier, Majid se dit satisfait de ses conditions de travail et de la régularité de sa rémunération. « Depuis que j’ai commencé, je reçois ma paie chaque jour », explique-t-il. Au-delà de son expérience personnelle, il délivre un message clair aux jeunes qui hésitent à se lancer ou qui refusent de travailler : « C’est mieux de chercher son propre argent que de compter sur quelqu’un. Il faut se battre pour soi-même ».

À 34 ans, Pascal Ouédraogo, titulaire d’un BEPC et d’un BTP en économie automobile, a dû se tourner vers la maçonnerie faute d’emploi stable. Il aide sur les chantiers, notamment à mouiller le ciment, afin de couvrir ses besoins essentiels. « Je fais ce travail pour payer mon loyer. On nous paie 3 000 F la journée. J’essaie de garder 2 000 F et d’utiliser 1 000 F pour mes petits besoins », dit-il.

 

Malgré les difficultés, Pascal adopte une attitude pragmatique et insiste sur la nécessité, pour les jeunes, d’éviter l’oisiveté et de s’engager dans une activité productive. « Souvent, ils restent assis dans les kiosques. Certains peuvent avoir du travail mais refusent de travailler. Pour ceux qui n’ont pas fréquenté, je les invite à chercher une activité qui peut les arranger ou à apprendre un métier », conseille-t-il.

 

Au-delà de la poussière, du ciment et de la fatigue, ces hommes rappellent une vérité simple mais puissante : seul le travail paie.

Wendaabo Cathérine KOURAOGO

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