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Obligation de siège au Burkina Faso: les citoyens saluent une décision courageuse.

Le Conseil des ministres tenu le jeudi 9 octobre 2025, sous la présidence du Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso, a adopté un avant-projet de loi portant obligation pour les grandes entreprises de construire leur siège au Burkina Faso. Une mesure ambitieuse qui vise à renforcer l’ancrage économique national et à favoriser l’emploi local.

Selon le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO, ce texte s’applique à toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel moyen sur les trois derniers exercices atteint au moins cinq milliards de francs CFA.

« Le projet de loi prévoit que ces entreprises auront désormais l’obligation de construire leur siège au Burkina Faso, suivant des standards bien définis », a-t-il expliqué.

Dans les rues de Ouagadougou, la population accueille favorablement cette décision, selon un micro-trottoir réalisé après l’annonce. Plusieurs citoyens estiment que cette obligation contribuera à créer des emplois et à renforcer l’économie nationale.

Michel Bayala, étudiant en 3éme année à l'UFR SVT: « Cette décision est bonne ».

 

Pour Bayala Michel, étudiant en troisième année à l’UFR des Sciences de la vie et de la Terre (UFR/ SVT), cette décision tombe à point nommé.  « Elle va permettre aux jeunes de trouver de l’emploi. Le chômage est très élevé dans notre pays. Si les entreprises s’installent ici, cela facilitera l’embauche », a-t-il estimé.

Un avis partagé par Zakaria Sawadogo, étudiant en master d’Archéologie à l’Université Joseph Ki-Zerbo.  « Si ces entreprises ont leur siège ici, les retombées seront profitables à la nation. Elles paieront leurs impôts et recruteront sur place. Cela pourrait même inciter certains Burkinabè de la diaspora à revenir travailler au pays », a-t-il souligné.

Zakaria Sawadogo, étudiant en Master II , Archéologie à l'université Joseph Ki-Zerbo
« Les retombées peuvent être profitable à la nation ».

 

Pour lui, au-delà des bénéfices économiques, cette politique réduira les coûts de mobilité et les délais de gestion.  « Avoir les sièges ici rend les décisions plus rapides et moins coûteuses. Les responsables n’auront plus besoin de se déplacer à l’étranger pour les questions administratives », a-t-il ajouté.

Pour Idrissa Sawadogo, enseignant vacataire au lycée privé Vénégré 2000, cette décision s’inscrit dans la dynamique d’un gouvernement soucieux du développement national.  « Depuis un moment, le président et son gouvernement prennent des décisions pour le bien-être du pays. Cette mesure va rehausser le niveau de notre économie et créer encore plus d’emplois pour la jeunesse », a-t-il déclaré.

Idrissa Sawadogo, vacataire au lycée Vénére 2000 . « Cette décision va encore réhausser le niveau de l'économie du pays».

Interrogé sur les craintes de certains observateurs quant à une possible fuite d’investisseurs étrangers, il est confiant.

« Si j'étais un chef d’entreprise, j’allais faire mes études et voir les points positifs et les points négatifs pour mon entreprise. Si toutefois, je vois qu'il y a du gagnant-gagnant, je vais rester. Mais si toutefois, je vois que, cela risque de me pénaliser, chose que je dirais que ça ne sera pas possible parce que les chefs d'État ne sont pas là pour ruiner qui que ce soit, mais c'est pour que ce soit du gagnant-gagnant. », a-t-il affirmé.

« Une décision juste et courageuse », selon un technicien

Pour Paulin Naba, technicien en génie civil, la mesure vient mettre de l’ordre dans un secteur où certaines entreprises échappent aux obligations fiscales. « C’est une très bonne décision, parce qu’il y a des entreprises qui ne paient pas les taxes ni les impôts. Elles viennent, gagnent des marchés, mais n’ont pas de locaux ici pour verser leurs contributions au gouvernement », a-t-il expliqué. Selon lui, la loi est juste et ne peut pas décourager les investisseurs sérieux. « Une somme a été fixée. Si tu arrives à obtenir des marchés jusqu’à atteindre ce chiffre d’affaires, c’est que tu n’es pas une petite entreprise. Si tu viens dans le pays avec sincérité, cette décision ne peut pas te décourager », a-t-il estimé. Pour le technicien, cette mesure traduit aussi une vision patriotique qui encourage les acteurs économiques à investir durablement dans le pays. « Si j’étais chef d’entreprise, j’allais bien accueillir cette décision. Si tu fais un chiffre d’affaires de cinq milliards, tu peux investir pour construire ton siège. Cela ne peut jamais être un frein, bien au contraire », a-t-il conclu.

 

En imposant aux grandes entreprises de s’ancrer territorialement, le Burkina Faso veut affirmer sa souveraineté économique et assurer une redistribution plus équitable des richesses créées sur son sol.

Reste maintenant à attendre l’adoption formelle de la loi par l’Assemblée législative de transition et la publication des décrets d’application qui en préciseront les modalités concrètes.

 

 

Wendaabo Cathérine KOURAOGO

Journal de l'Immobilier

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